morocco

  • protest-morroccoDes milliers d’habitants des communes de Beni Jmil et de Ketama, province d’Al Hoceima, ont bruyamment manifesté, samedi 26 janvier 2013, devant les sièges du caïdat, de la commune et de la gendarmerie royale, leur mécontentement contre cette décision. Les manifestants, qui scandaient, entre autres slogans, “Des alternatives et du pain”, sont allés jusqu’à barrer la route côtière entre Al Hoceïma et Tétouan avec des amas de pierre, demandant le départ du nouveau commandant de la gendarmerie royale pour son approche sécuritaire dans la gestion de ce dossier. Les protestations ont fini en affrontements avec les forces de l’ordre. (Lire aussi: Trafic. Touche pas mon kif !)

  • Le Parlement à Rabat étude une proposition de loi légalisant la culture du cannabis. Proposition de loi portée par le Parti authenticité et modernité (PAM, proche du Palais royal) et la Coalition marocaine pour l’utilisation du cannabis à des fins médicinales et industrielles. Le texte en question propose entre autres la dépénalisation de la détention, de la production et du façonnement du cannabis pour usage médical. Selon l’hebdomadaire La Vie économique, même les islamistes du PJD (au pouvoir) ont été approché et auraient accueilli favorablement ce projet inédit. Le débat n’est pas nouveau au Maroc.

  • morocco cannabis5Depuis février dernier, la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement (CSMD) enchaîne ses séances d’écoute dans les régions du nord du Maroc. Dans les villages et les petites villes du Rif, ces rencontres ont permis aux paysans locaux de se faire entendre sur la culture du kif. Les interventions de plusieurs cultivateurs de cannabis se sont axées sur la question de l’agriculture alternative et des possibilités économiques que celle-ci peut ouvrir aux familles. Cependant, d’autres agriculteurs locaux estiment qu’il est difficile d’envisager une autre forme d’agriculture ou d’activité économique, surtout sur les terres collectives qui n’ont jamais fait pousser autre chose que le chanvre.

  • morocco flag cannabis2L'Istiqlal a accueilli avec satisfaction le projet de loi sur la légalisation du cannabis à des fins médicales. Mais, ce parti d'opposition a appelé le gouvernement à dépénaliser le plus vite possible la culture de cette plante qui couvre quelques 73.000 hectares dans le nord du Maroc. "Le gouvernement est appelé à dépénaliser rapidement la culture du cannabis", a déclaré Noureddine Moudiane, le président du groupe parlementaire de l'Istiqlal à la Chambre des représentants. L’autre priorité pour le parti de la Balance, a-t-il souligné, porte sur "une amnistie pure et simple" au profit d'un total de 30.000 cultivateurs poursuivis par la justice pour "culture illégale du kif". Noureddine Moudiane estime qu'actuellement "tous les cultivateurs du kif sont en liberté provisoire".

  • morocco cannabis moqueLa troisième aura été la bonne! Après deux reports lors de précédents Conseils de gouvernement, le projet de loi 13-21, relatif à l’usage légal du chanvre indien a finalement été adopté par l’Exécutif qui s’est réuni, ce jeudi 11 mars 2021 à Rabat. Cette législation historique, qui permettra de légaliser la culture légale du cannabis à des fins thérapeutiques, avait créé la polémique au sein du Parti justice et développement (PJD). Son ancien secrétaire général, Abdelilah Benkirane avait même menacé de démissionner, au cas où ce projet devait être adopté. Pourtant, le secrétariat général du parti avait été tenu au courant de la présentation de ce texte, comme l’a confirmé Slimane Amrani. (Voir aussi: Cannabis: ces zones autorisées qui vaudront des milliards)

  • morocco parliament cannabisLa Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) a approuvé le reclassement du cannabis hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Le Maroc a fait partie des 27 pays ayant voté pour. Coordinateur du Collectif marocain pour l’usage thérapeutique et industriel du kif, Chakib Al Khayari, estime que le vote du Maroc doit être replacé dans son contexte national. Il rappelle que «l’arsenal juridique marocain est déjà doté d’un texte de loi, qui permet de cultiver le cannabis à des fins scientifiques, avec une permission du ministère de la Santé». Il souligne ainsi que même si le royaume a rapidement fait partie des signataires de la Convention unique des Nations unies sur les stupéfiants, «nous ne sommes pas dans une prohibition totale de l’exploitation de cette herbe».

  • morocco cannabis hiliteLa légalisation du cannabis est un sujet complexe. Dernièrement, plusieurs personnalités prônant la recherche d’une solution réaliste et réalisable. S’agit-il d’une précampagne électorale pour séduire la population cible, notamment celle du nord du pays, ou d’une initiative sérieuse et audacieuse pour trouver une issue favorable à la question qui pèse toujours sur plusieurs familles du Rif? Mohamed Belmir, politologue, est catégorique à ce sujet : «C’est devenu une coutume à l’approche de chaque scrutin notamment législatif. Les partis veulent séduire les électeurs en jouant sur les sujets les plus préoccupants, notamment le calvaire des recherchés et la légalisation du cannabis. Une fois l’échéance électorale passée, ce sera le calme absolu et ces sujets ne seront évoqués que sporadiquement».

  • morocco cannabis farmerLa Chambre des représentants a adopté le 26 mai au soir le projet de loi relatif à l’usage thérapeutique et industriel du cannabis par une majorité confortable, mais inhabituelle. Les groupes parlementaires ont tous présenté des arguments en faveur d’une légalisation de la plante. Tous sauf le PJD, paradoxalement à la tête de la majorité gouvernementale. Le projet de loi adopté devra être soumis à la Chambre des conseillers dans les tout prochains jours. Le Parlement promulguera le texte une fois qu’il sera adopté en Commission, puis en session plénière de la Chambre haute. (Lire aussi: Légalisation du cannabis : dernière ligne droite, des amendements vains et un PJD plus hostile que jamais)

  • morocco-parliament-cannabisComme lors de la campagne électorale du scrutin du 4 septembre 2015, le PAM rejoue la carte de la culture du kif dans les régions concernées. Le Tracteur promet une grâce générale au profit de 40 000 personnes condamnées pour une telle activité, si la formation remportait le scrutin du 7 octobre. Faire miroiter la grâce générale ne constitue pas une nouveauté. Cela fait déjà quatre ans que le parti joue à fond cette carte. Le Tracteur multiplie en effet les actions réclamant la légalisation du cannabis et la levée des mandats d’arrêts contre les cultivateurs de kif en fuite.

  • morocco-parliament-cannabisComme lors de la campagne électorale du scrutin du 4 septembre 2015, le PAM rejoue la carte de la culture du kif dans les régions concernées. Le Tracteur promet une grâce générale au profit de 40 000 personnes condamnées pour une telle activité, si la formation remportait le scrutin du 7 octobre. Faire miroiter la grâce générale ne constitue pas une nouveauté. Cela fait déjà quatre ans que le parti joue à fond cette carte. Le Tracteur multiplie en effet les actions réclamant la légalisation du cannabis et la levée des mandats d’arrêts contre les cultivateurs de kif en fuite.

  • morocco parliament cannabisLe dossier du cannabis revient sur le devant de la scène politique et médiatique à l’approche des élections. Des voix politiques appellent à la légalisation de cette plantation et à la mise en place de plans d’accompagnement des paysans vivant du cannabis pour les sortir de la précarité et de l’illégalité. Plus de 30.000 paysans seraient recherchés pour des accusations liées à la culture du cannabis dans les régions de Bni Sdate, Ketama, Bni Khaled, Taounate, Larache, Ouazzan et Tétouan. Ces paysans vivent dans la précarité et l’illégalité. Le débat autour de cette problématique, lancé en 2008, a été renvoyé à plusieurs reprises aux calendes grecques. Mais à l’approche des élections, le dossier revient sur le devant de la scène politique et médiatique. (Lire aussi: Osons !)

  • morocco cannabis moqueAlors qu’une trentaine de pays à travers le monde dépénalisent et financent l’usage thérapeutique du cannabis, le producteur numéro un mondial nage toujours à contresens. Au Maroc, la production, la possession et la consommation de cannabis et de produits qui en dérivent sont interdites. Un cadre légal ayant causé une succession d’échecs selon Reda Mhasni, psychologue clinicien et psychothérapeute. Il y a des initiatives émanant de différents partis, notamment le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) ainsi que le parti de l’Istiqlal. Des sujets souvent abordés à l’approche des élections. Mais les projets sont ensuite enterrés et on n'en reparle plus après.

  • Au début de l’été, le conseil de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma a voté en faveur de la commande d’une étude sur les opportunités de cultiver du cannabis dans la région. Le rapport serait confié à l’Institut scientifique de l’Université Mohammed V à Rabat, pour un coût avoisinant le million de dirhams (plus de 90 000 euros), mais le ministère de l’Intérieur doit encore donner son feu vert. Abdellatif Adebibe, président d’une association de la région et fervent partisan de la légalisation de la production, met en garde. Une légalisation de la culture ne signifierait pas une amélioration rapide des conditions de vie des paysans. Il plaide pour une culture « restreinte à la région productrice historique, le Rif, où elle s’accorde avec un mode de vie ».

  • morocco cannabis2Dans un article fouillé, EFE est récemment partie à la rencontre d’acteurs associatifs locaux du Rif, qui alertent sur les dangers environnementaux de la culture non réglementée du cannabis. Mohamed Andaloussi, président de l’Association Azir, en fait partie. Cela fait plusieurs années qu’il œuvre, depuis Al Hoceïma, pour la protection de cet écosystème montagneux. Cité par l’agence de presse espagnole, il estime que les champs de cannabis représentent près de la moitié de la superficie des hauteurs rifaines, étendues sur environ 20 000 km² et comprenant les provinces de Tétouan, de Chefchaouen, d’Al Hoceïma et de Nador.

  • morocco cannabis grower2A la vielle de la promulgation de la loi sur les usages légaux, la Coordination des zones d'origine du cannabis, qui se compose d'agriculteurs et de descendants de cultivateurs de cannabis dans les régions historiques des provinces d'Al Hoceima et de Chefchaouen est mobilisée. Elle a, en effet, rencontré tous les partis politiques représentés à la Chambre des représentants pour leur présenter son mémorandum. La coordination défend aussi l’usage récréatif du cannabis. «Cela se fera à l'image des pays ayant légalisé le cannabis», explique ce membre qui ajoute qu’il s’agit d’un «marché noir que l’Etat doit exploiter, sinon il tombera entres les mains de barons, de gangs et de cartels». (Lire aussi: Abdelouafi Laftit sur la légalisation du cannabis : “Nous n'avons plus de temps à perdre”)

  • morocco cannabis field growerLe directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), Mounir El Bouyoussfi a affirmé que l’agence se penche actuellement sur l’élaboration d’un programme de développement pour accompagner la mise en œuvre du projet de loi relatif aux usages licites du cannabis, après son approbation. Ce programme intégré, qui ciblera 98 communes rurales relevant des provinces concernées par la culture du cannabis et dont la population atteint un million d’habitants, repose sur trois piliers essentiels : social, économique et environnemental, a-t-il précisé. (Lire aussi: Usages légaux du cannabis: trois questions au directeur général de l’Agence du Nord)

  • morocco eradicationLes cultivateurs du cannabis ont récemment reçu la visite d’une délégation de la Commission spéciale du modèle de développement, conduite par le président Chakib Benmoussa, rapporte Al Massae. Ces derniers leur ont affirmé qu’ils ne vivent que de la culture et de la vente à l’état brut du kif. Leurs porte-paroles ont fait une proposition aux membres de la Commission. Ils souhaitent que le nouveau modèle propose clairement la légalisation de la culture de cannabis dans la région nord du Maroc, ou il l’interdit une bonne fois pour toutes, à condition qu’il leur propose une alternative qui doit être une source de revenu sûre et durable à même d’améliorer les conditions de vie précaires des habitants de la région. (Lire aussi: Le Maroc prépare sa position par rapport aux recommandations de l'OMS)

  • Le Parlement marocain est en train d'examiner un projet de loi sur la légalisation de la culture du cannabis proposé par la Coalition marocaine pour l'utilisation du cannabis à des fins médicinales et industrielles. Le débat avait été lancé en 2008 par le collectif marocain. Le militant rifain Chakib El Khayari, membre de la coalition, a confié au site d'information Bladi.net que cette légalisation sauverait des milliers de producteurs des griffes des barons de la drogue. Les derniers chiffres de l’Organe international de contrôle des stupéfiants indiquent que 72% de la quantité de résine de cannabis saisie dans le monde provient du Maroc.

  • morocco flag cannabisEl Gobierno de Marruecos aprobó un decreto que autoriza el cultivo del cannabis con fines “legítimos” (como sus usos terapéuticos y cosméticos) en las provincias norteñas de Alhucemas, Chauen y Taunat pero bajo un estricto control de las autoridades, informó en un comunicado el Ejecutivo. El decreto, presentado por el Ministerio del Interior, establece también la posibilidad de añadir otras provincias dependiendo del interés que muestren los inversores nacionales e internacionales en las actividades relacionadas con el cultivo, producción, y explotación de cannabis. La ley marroquí sigue castigando sus usos “recreativos”.

  • morocco flag cannabisEl Gobierno marroquí emitió la primera autorización para la importación de semillas de cannabis para que los agricultores puedan cultivar esta planta de manera legal para usos farmacéuticos e industriales, tras la legalización en 2021 de este tipo de cultivo y comercialización en Marruecos. Con este permiso, el beneficiario explicó que importará las primeras semillas que cumplen los criterios legales requeridos (con la proporción de tetrahidrocannabinol o THC menos un 1%). Estas semillas se entregarán a una veintena de agricultores que han solicitado empezar el cultivo lícito de esta planta. 

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